Pathologies et
Activités du Centre
Il se pratique dans le centre, tous les examens et soins pour diagnostiquer et prendre en charge les accidents médicaux liés au sport (traumatologie aigue, tendinopathie aigue ou chronique, etc.) ainsi que les limitations d’activité (dyspnée, etc.).
Les différents suivis médicaux proposés
Suivi Médical
Le centre propose un suivi médical complet aux sportifs amateurs ou confirmés.
Suivi kinésithérapique au centre
Le suivi avec des kinésithérapeutes est l’une des activités du centre. Rééducation ou traitement de toutes les pathologies liées au sport sont prise en charge.
Suivi kinésithérapique en club
En complément du suivi fait à Colmar, nos kinésithérapeutes peuvent se déplacer directement dans les clubs et associations.
Suivi nutritionnel
L’alimentation est un facteur clé du succès des sportifs. Un suivi nutritionnel par des diététiciens sera bientôt proposé.
Les suivis des pathologies proposés
Les tendinites
Les tendinites sont des inflammations des tendons, les structures fibreuses qui relient les muscles aux os. Elles sont fréquentes chez les sportifs en raison de la répétition constante de mouvements, de l’utilisation excessive de certains groupes musculaires ou de l’impact direct sur les tendons.

Les blessures accidentelles ou surentrainement
Les blessures accidentelles chez les sportifs sont malheureusement assez courantes en raison de la nature physique et compétitive de nombreuses activités sportives. Ces blessures peuvent varier en gravité, de légères à graves, et peuvent affecter différentes parties du corps.
L’arthrose
L’arthrose est une affection articulaire dégénérative qui survient généralement avec l’âge, mais elle peut également être influencée par des facteurs tels que des blessures articulaires répétées, une surutilisation ou une prédisposition génétique. Les sportifs, en raison des contraintes répétées sur leurs articulations, peuvent être plus susceptibles de développer des atteintes arthrosiques.

Les symptômes ou gênes à l’effort
Le centre intervient également sur les problématiques suivantes :
- La fatigue due à une activité sportive intense et le surentraînement
- Le manque de condition physique
- L’optimisation de la performance
- Le réentraînement après période sédentaire prolongée

Conflit fémoro-acétabulaire de la hanche
Le conflit fémoro-acétabulaire, aussi appelé conflit « antérieur » de la hanche, désigne un contact anormal entre le bassin et le col du fémur, lors des mouvements de hanche. Ce conflit survient notamment lors de la flexion de la hanche, et peut provoquer à court terme des lésions du cartilage et du labrum. A long terme, il peut conduire au développement de l’arthrose. Il touche les adultes actifs, classiquement entre 25 à 50 ans, et diffère généralement chez les hommes et les femmes. Les hommes auront plus souvent un conflit avec déformation de la jonction entre la tête et le col du fémur (communément appelé effet « came »), favorisant des lésions cartilagineuses et labrales. Quant aux femmes, elles auront plutôt une augmentation de la couverture de l’os de la tête du fémur (appelé effet « pince »,), ce qui entraîne plutôt des lésions labrales.
Les symptômes sont principalement une douleur profonde située au pli de l’aine, se diffusant dans le côté externe de la hanche. Elle est chronique, profonde, et a lieu également en position assise. Plus le cartilage articulaire se détériore, plus l’intensité et la fréquence de la douleur augmentent. Cette douleur est accentuée lors de la pratique du sport, ou – après une période de repos – lors de la reprise de la marche. Les activités impliquant une rotation de l’articulation de la hanche ou des angles de flexion prononcés sont particulièrement douloureuses (monter les escaliers, entrer et sortir d’une voiture, etc.).
Le traitement du conflit antérieur de la hanche dépend des symptômes et de l’état de l’articulation de la hanche : il peut être médical ou chirurgical.
En règle générale, le traitement est d’abord médical, incluant du repos, de la rééducation et des anti-inflammatoires. Des séances de kinésithérapie pourront corriger d’éventuels déséquilibres musculaires. Mais les étirements sont plutôt à éviter : contre-productifs, ils exacerbent le conflit. Des infiltrations d’anti-inflammatoires dans la hanche pourront également être recommandées. Cependant, si le traitement médical ne suffit pas à soulager la douleur, le patient est volontiers est adressé au chirurgien orthopédique.

Epicondylite latérale
L’épicondylite désigne une atteinte tendineuse au niveau de l’épicondyle, qui correspond aux parties externes et internes de l’articulation du coude. Ces tendons épicondyliens servent à certains gestes comme l’extension du poignet, des doigts, ou encore la rotation de l’avant-bras. Lorsque ces tendons sont inflammatoires, on parle donc d’épicondylite, soit latérale, soit médiale (moins fréquente).
L’épicondylite touche en particulier les métiers manuels nécessitant d’effectuer des gestes répétés du coude, bras, poignet, ou de la main, des mouvements saccadés, des mouvements d’extension, ou des efforts intensifs. Au niveau sportif, le tennis est un grand pourvoyeur d’épicondylites, de même que la pratique du base-ball ou du lancer du javelot par exemple. Elles touchent plus fréquemment les sportifs amateurs, probablement en lien avec une technopathie (erreur de gestuelle).
Cette pathologie se manifeste des douleurs du coude, sur sa face latérale, notamment aux mouvements de rotation de l’avant-bras. Le patient rapporte parfois diminution de la force de préhension ayant un impact sur les activités de la vie quotidienne, les activités professionnelles ou sur la performance sportive. Diverses activités deviennent ainsi douloureuses comme serrer la main, se raser, porter des achats ou même soulever une tasse de café. La mobilité du coude reste conservée.
Parfois, elle peut être associée à une compression du nerf radial, et pourra donner des signes de neuropathie (fourmillements, etc).
Le traitement est essentiellement médical. Il comprend une phase initiale de mise au repos (glaçage de la zone, antalgiques oraux, orthèse de poignet, etc). Secondairement, on préconise de la kinésithérapie avec des exercices d’étirement des muscles releveurs du carpe et l’apprentissage de l’éviction des gestes à risque. La kinésithérapie est souvent combinée au traitement médical qui comprendra : des infiltrations péritendineuses de corticoïdes, à visée antalgique brève, l’utilisation de PRP, ou encore d’ondes de choc focales.
Enfin, si les symptômes de l’épicondylite, notamment les douleurs, persistent suite au traitement médical (classiquement 6-12 mois d’évolution), le patient peut être adressé au chirurgien orthopédique. Seuls 5-10% des patients seront opérés, selon les données de la littérature scientifique.

Tendinopathie achilléenne
La tendinopathie d’Achille ou achilléenne est la cause la plus fréquente de douleur postérieure du talon et elle est retrouvée très fréquemment dans la population sportive.
Anatomiquement, il s’agit du plus gros tendon du corps (0.5 cm de diamètre en moyenne) et relie les muscles du mollets (gastrocnémiens médial et latéral ainsi que le soléaire) au calcanéum. Il permet la transmission des forces de tractions des muscles entraînant une flexion plantaire et la propulsion du pied à la marche. On peut décomposer le tendon en 3 parties qui peuvent être le siège de la lésion : la jonction tendon-muscle, le corps du tendon et son attache sur l’os (enthèse).
Il s’agit le plus souvent d’une atteinte mécanique mais elle peut être l’adage de certains rhumatismes inflammatoires. En cas d’atteinte mécanique, la tendinopathie est secondaire a des micro traumatismes répétés dans le cadre d’une sur-utilisation de ce tendon, avec des capacités de régénération qui sont dépassées par rapport aux contraintes qui sont appliquées. Au niveau des facteurs de risques, on identifie l’âge, une modification de la fréquence ou de l’intensité sportive, le surpoids, des troubles statiques… Sur le plan microscopique, on retrouve une désorganisation de la structure du tendon et de l’alignement des fibres de collagènes. L’atteinte peut évoluer à terme vers la rupture tendineuse.
Au niveau clinique, initialement les douleurs sont présentes après puis au début de l’effort, puis elles deviennent de plus en plus présentes pouvant jusqu’à limiter la marche. Votre médecin pratiquera un examen clinique pour rechercher les signes cliniques en faveur du diagnostic et éliminer les diagnostics différentiels.
Le recours aux examens complémentaires, comme la radiographie et l’échographie dans un premier temps peuvent être utilisés afin de s’assurer du diagnostic. L’échographie permet d’apprécier la structure tendineuse et de comparer au côté controlatéral, et notamment de rechercher une fissure. Les autres examens complémentaires comme l’IRM sont utiles dans des situations très particulières.
Le traitement sera adapté selon le degré de gravité et la durée d’évolution. L’évolution est dans la très grande majorité des cas favorables mais longue pour obtenir la guérison du tendon. Elle implique également la correction ou la limitation des facteurs prédisposants. La prise en charge rééducative est le traitement de première intention et le plus important, avec la réalisation d’un travail spécifique notamment sur le « complexe suro-achilléo-plantaire » initié par votre kinésithérapeute. Un programme de rééducation devra être réalisé le maximum en autonomie. En seconde intention ou dans certains cas, votre médecin peut vous proposez la réalisation d’onde de choc focale sur plusieurs séances, des séances de mésothérapie, ou bien une infiltration péri-tendineuse sous contrôle échographique. Dans des cas bien précis, il sera réalisé une injection sous contrôle échographique de Plasma Riche en Plaquettes (PRP). Enfin dans rares situations complexes ou réfractaires une chirurgie s’avère nécessaire.